Castets N
Synonyme(s) : -
Le Castets N est issu d’un croisement entre Gros Cabernet et Camaraou noir. Ce cépage est attaché au Sud-Ouest, plus particulièrement à la vallée de la Gironde (environs de Saint-Macaire). On ignore toutefois son origine exacte.
C’est dans une enquête agricole de 1867 que le castets est mentionné pour la première fois dans la région de Saint-Macaire, et encore en 1874 à Saint-Pierre-d’Aurillac en Gironde. Pulliat le mentionne en Entre-deux-mers en 1888, puis Lapparent et Daurel en Gironde et dans les Pyrénées en 1892. Viala-Vermorel confirme cet ancrage bordelais en 1901. Castets N, probablement récent, a dans un premier temps été limité au canton de Saint-Macaire dans le Bordelais, jusqu’à ce que sa résistance au mildiou soit mise en valeur en 1882. Dès lors il fut planté dans tous les vignobles de la Gironde, du Lot-et-Garonne, de la Dordogne. On l’introduisit dans les départements du Gers, de la Haute-Garonne, l’Ariège, le Tarn, l’Aveyron, le Tarn-et-Garonne, le Lot, et on tenta même de le planter dans les vignobles de l’Ouest (Maine-et-Loire), du Centre (Saône-et-Loire et Rhône) et du Sud-Est (Var). Il semble néanmoins que le Castets N ait mal supporté le greffage, provoquant sa relégation définitive au rang des cépages accessoires du Bordelais. Il subsistait encore une petite cinquantaine d’hectares de Castets N à la fin des années 1950, principalement plantés dans les départements de la Gironde, de la Dordogne, et dans une moindre mesure du Lot-et-Garonne. Le Castets N est totalement abandonné dans le courant de la seconde moitié du 20e siècle. Actuellement, il réapparaît dans le Bordelais grâce au travail de quelques vignerons qui cherchent à retrouver une diversité dans le vignoble et replantent d’anciens cépages. On tente aussi de le planter dans le département de l’Aude. Le Castets N est un cépage en voie de disparition.
Le Castets N est issu d’un croisement entre Gros Cabernet et Camaraou noir. Ce cépage est attaché au Sud-Ouest, plus particulièrement à la vallée de la Gironde (environs de Saint-Macaire). On ignore toutefois son origine exacte.
C’est dans une enquête agricole de 1867 que le castets est mentionné pour la première fois dans la région de Saint-Macaire, et encore en 1874 à Saint-Pierre-d’Aurillac en Gironde. Pulliat le mentionne en Entre-deux-mers en 1888, puis Lapparent et Daurel en Gironde et dans les Pyrénées en 1892. Viala-Vermorel confirme cet ancrage bordelais en 1901. Castets N, probablement récent, a dans un premier temps été limité au canton de Saint-Macaire dans le Bordelais, jusqu’à ce que sa résistance au mildiou soit mise en valeur en 1882. Dès lors il fut planté dans tous les vignobles de la Gironde, du Lot-et-Garonne, de la Dordogne. On l’introduisit dans les départements du Gers, de la Haute-Garonne, l’Ariège, le Tarn, l’Aveyron, le Tarn-et-Garonne, le Lot, et on tenta même de le planter dans les vignobles de l’Ouest (Maine-et-Loire), du Centre (Saône-et-Loire et Rhône) et du Sud-Est (Var). Il semble néanmoins que le Castets N ait mal supporté le greffage, provoquant sa relégation définitive au rang des cépages accessoires du Bordelais. Il subsistait encore une petite cinquantaine d’hectares de Castets N à la fin des années 1950, principalement plantés dans les départements de la Gironde, de la Dordogne, et dans une moindre mesure du Lot-et-Garonne. Le Castets N est totalement abandonné dans le courant de la seconde moitié du 20e siècle. Actuellement, il réapparaît dans le Bordelais grâce au travail de quelques vignerons qui cherchent à retrouver une diversité dans le vignoble et replantent d’anciens cépages. On tente aussi de le planter dans le département de l’Aude. Le Castets N est un cépage en voie de disparition.