Abouriou N

Synonyme(s) : -

L'origine biologique de l’Abouriou N est inconnue. L’hypothèse d’un berceau dans le département du Lot-et-Garonne (dans les environs de Villeréal) retenue par Pl@ntgrape émane du découvreur du plant Numa Naugé.

Ce cépage n’apparaît que très tardivement dans la documentation. Mentionné pour la première fois à l’extrême fin du 19e siècle par Pulliat (1896) et Viala-Vermorel (1903) dans le département du Lot-et-Garonne, Abouriou N tend à se diffuser dans le Sud-Ouest au milieu du 20e siècle autour d’un noyau constitué dans le Marmandais (Lot-et-Garonne), d’une part en direction de la Dordogne, de la côte atlantique (Charente, Charente-Maritime et Gironde), d’autre part vers le Midi Aquitain (Aveyron, Haute-Garonne, Gers, Lot, Tarn-et-Garonne). Dans la seconde moitié du 20e siècle, alors qu’Abouriou N amorce son déclin dans son noyau initial du Lot-et-Garonne, et qu’il est en voie de disparition dans les départements de la Dordogne et du Lot, dans les Charentes et dans le Bordelais, il résiste dans les départements de la Haute-Garonne et du Tarn-et-Garonne, et dans une moindre mesure dans le Gers et l’Aveyron, tandis qu’il tend à se diffuser vers le nord le long du littoral atlantique et dans la basse vallée de la Loire, dans les départements de la Vendée, de la Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire. A cette époque, on réalise aussi de timides tentatives d’introduction d’Abouriou N dans les départements de l’Allier, l’Aude, la Corrèze, la Côte-d’Or, l’Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher, les Hautes-Pyrénées, les Deux-Sèvres et le Tarn, qui sont toutes des échecs. Aujourd’hui, Abouriou N est en déclin partout, même dans son berceau du Lot-et-Garonne. Il résiste un peu dans les départements du Lot-et-Garonne, de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire, mais a totalement disparu, ou est en passe de disparaître, partout ailleurs.

L'origine biologique de l’Abouriou N est inconnue. L’hypothèse d’un berceau dans le département du Lot-et-Garonne (dans les environs de Villeréal) retenue par Pl@ntgrape émane du découvreur du plant Numa Naugé.

Ce cépage n’apparaît que très tardivement dans la documentation. Mentionné pour la première fois à l’extrême fin du 19e siècle par Pulliat (1896) et Viala-Vermorel (1903) dans le département du Lot-et-Garonne, Abouriou N tend à se diffuser dans le Sud-Ouest au milieu du 20e siècle autour d’un noyau constitué dans le Marmandais (Lot-et-Garonne), d’une part en direction de la Dordogne, de la côte atlantique (Charente, Charente-Maritime et Gironde), d’autre part vers le Midi Aquitain (Aveyron, Haute-Garonne, Gers, Lot, Tarn-et-Garonne). Dans la seconde moitié du 20e siècle, alors qu’Abouriou N amorce son déclin dans son noyau initial du Lot-et-Garonne, et qu’il est en voie de disparition dans les départements de la Dordogne et du Lot, dans les Charentes et dans le Bordelais, il résiste dans les départements de la Haute-Garonne et du Tarn-et-Garonne, et dans une moindre mesure dans le Gers et l’Aveyron, tandis qu’il tend à se diffuser vers le nord le long du littoral atlantique et dans la basse vallée de la Loire, dans les départements de la Vendée, de la Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire. A cette époque, on réalise aussi de timides tentatives d’introduction d’Abouriou N dans les départements de l’Allier, l’Aude, la Corrèze, la Côte-d’Or, l’Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher, les Hautes-Pyrénées, les Deux-Sèvres et le Tarn, qui sont toutes des échecs. Aujourd’hui, Abouriou N est en déclin partout, même dans son berceau du Lot-et-Garonne. Il résiste un peu dans les départements du Lot-et-Garonne, de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire, mais a totalement disparu, ou est en passe de disparaître, partout ailleurs.